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Installation et configuration d’un NAS maison pour vos projets geekeries

Installation et configuration d’un NAS maison pour vos projets geekeries

Installation et configuration d’un NAS maison pour vos projets geekeries

Pourquoi installer un NAS chez soi quand on est un domogeek ?

Quand on passe ses week-ends à bricoler des Raspberry Pi, flasher du firmware ou centraliser ses équipements domotiques, la question du stockage devient vite cruciale. Un NAS maison, c’est un peu le chef d’orchestre discret de votre réseau perso. Il gère vos sauvegardes, héberge vos projets, diffuse vos contenus multimédias et peut même faire tourner quelques conteneurs Docker bien sentis. Bref, c’est un must-have pour tout bidouilleur qui se respecte.

Alors, pourquoi ne pas acheter un Synology ou un QNAP tout fait ? Tout simplement parce qu’un NAS DIY, ça coûte moins cher à capacités égales, c’est 100 % personnalisable et surtout… c’est bien plus satisfaisant quand on le fait soi-même.

Choisir le bon matériel pour votre NAS DIY

Voici une configuration type que j’utilise chez moi depuis 2 ans sans broncher :

Point important : le NAS n’a pas besoin d’être un monstre de puissance. C’est la stabilité, la fiabilité et la consommation qui priment ici. Certains recyclent même des mini PC fanless type Beelink ou Zotac ZBox.

Choisir le bon système : OpenMediaVault, TrueNAS ou autre ?

On entre dans le cœur du réacteur. Plusieurs OS spécialisés sont disponibles gratuitement. Voici mes préférés testés sur le terrain :

À titre perso, je tourne depuis 3 ans avec OMV sur serveur maison, et franchement, il fait le job sans faille. Interface soft, gestion des volumes claire, plugins utiles (Docker, Plex, Nextcloud…), que demander de plus ?

Installation propre d’OpenMediaVault

Voici les étapes que je suis à chaque fois, histoire de partir sur une base saine :

  1. Préparer une clé USB bootable avec Balena Etcher et l’ISO OMV.
  2. Brancher uniquement le SSD système au boot, les disques de stockage viendront après.
  3. Lancer l’installation en mode expert pour maîtriser chaque étape (langue, partitionnement, root password…)
  4. Redémarrer, accéder à l’interface web (souvent sur http://ip_du_nas)
  5. Configurer les utilisateurs, groupes, les partages Samba/NFS et ajouter les disques dans la gestion RAID ou LVM.

Une petite astuce Domogeek : désactivez l’administration par HTTP et activez le HTTPS/localhost uniquement une fois l’interface bien en place. On ne sait jamais qui traîne sur le réseau domestique !

Quelques services pratiques à ajouter dès le début

Une fois la base posée, on peut envisager l’intégration de divers services qui transforment ce simple NAS en centrale numérique :

Par exemple, mon NAS tourne avec Docker + Plex + Home Assistant + une VM test Proxmox. Le tout géré graphiquement via Portainer. Une vraie usine… silencieuse et économe.

À quoi cela peut vraiment servir dans vos projets geekeries ?

Des idées d’usage réels que j’utilise au quotidien :

Franchement, ce type de machine devient vite le cerveau de toute l’intelligence maison. Et chercher à le rendre de plus en plus utile devient… un projet geek en soi.

Et côté sécurité, on en parle ?

Un NAS exposé mal configuré, c’est un peu comme laisser une boîte aux lettres sans serrure. Voici les bonnes pratiques que j’applique :

Un NAS bien sécurisé vit longtemps, et surtout, vous évite bien des sueurs froides !

Quelques galères de terrain et comment les éviter

Je vous partage ici deux expériences vécues, histoire de gagner du temps :

Cela fait partie du charme du fait-main : on apprend en corrigeant ses erreurs. Mais surtout, on documente tout pour le prochain rebuild (oui, ça arrivera…).

Mot de la fin de domogeek averti

Installer son propre NAS, c’est bien plus qu’un délire de geek barbu. C’est une brique ultra pratique pour toute maison connectée, une solution de stockage hyper flexible, et un terrain de jeu passionnant pour qui aime comprendre comment les choses fonctionnent.

Que ce soit pour synchroniser tes fichiers entre tes Raspberry, streamer ta collection rétro depuis ton canapé ou héberger ton Wiki maison : le NAS DIY, c’est la base.

La cerise geek sur le gâteau ? C’est le moment où tu expliques à tes potes comment tu as dompté 6 To avec Docker, un vieux mini-PC et trois lignes de Bash.

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